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L´Église va-t-elle vers une nouvelle vie?

Les révélations récentes d’abus sexuels dans l’Église catholique et l’ampleur de la dépravation rapportée dans les nouvelles sont symptomatiques d’une Église en crise. Le pape ne peut plus se limiter à publier des excuses publiques, et aucun groupe se contenter de réfléchir à ce qui s’est passé en publiant des déclarations d’opinion.

L’Église a un problème structurel profond, entièrement lié aux principes métaphysiques et philosophiques antiques, sans parler de la politique impériale, qui exige à ce stade soit de prendre la décision radicale d’une nouvelle structure ecclésiale, soit d’accepter la possibilité d’un schisme majeur.

L’Église solide comme le roc a écrasé les âmes humaines et détourné l’autorité en tromperie. Le centrage sur le Christ dominé par les mâles ne tient plus et il n’y a tout simplement pas de solution ou de mots réconfortants pouvant apaiser les dommages considérables causés à des vies humaines fragiles au cours des dernières décennies. Les preuves des abus mis en lumière dans l’Église catholique sont tout simplement insondables.

Il y a quelque chose de profondément intransigeant dans la structure de l’Église. Ce ne sont pas les structures de l’Église qui ont causé les abus, mais elles ont masqué les prédateurs qui se cachent en tant que prêtres dans un système fermé d’élite cléricale.

La résurgence des abus montre quelque chose qui ne va pas, voire s’enracine dans la culture de l’Église. « Culture » est un terme complexe qui englobe l’ensemble des significations et des valeurs opératoires. La culture ecclésiale est basée sur les principes opératoires de la hiérarchie, du patriarcat, du carriérisme et de la notion de triste notoriété de consécration sacerdotale comme « apportant un changement ontologique [2].

L’ordre hiérarchique montant du prêtre jusqu’au pape a entraîné l’obéissance dans la quête d’une position plus élevée sur l’échelle du succès ecclésiastique. Le cléricalisme est le type d’une échelle d’ascension dans une entreprise et n’est pas différent de la quête du pouvoir dans le monde des grandes entreprises. Aussi bien le pouvoir dans les entreprises que le pouvoir ecclésial sont marqués par le mâle dominant qui évolue de façon semblable à celle du chasseur « aux dents et aux griffes rouges » ; le prêtre-chasseur peut être habilement trompeur pour atteindre le but recherché.

Comment en est-on en arrivés là ? Si l’Église est fondée sur la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, comment est-elle devenue aussi déconnectée du prédicateur itinérant de Nazareth ?

La structure concerne les relations ; et les types de relations qui composent la structure de l’Église sont basés sur des notions philosophiques dépassées concernant la nature, le genre et la personnalité. Les structures ne causent pas elles-mêmes des abus, mais elles peuvent encourager et / ou dissimuler la maladie mentale, les prédateurs et les criminels déguisés en prêtres.

Le déguisement est en fait intégré dans le dysfonctionnement de la structure elle-même. La culture d’abus « ne questionnez pas, ne racontez pas » dans les forces armées s’applique également à l’Église institutionnelle. Celui qui est enfermé dans la forteresse de supériorité ontologique que lui a conférée la consécration sacerdotale peut effectivement vivre une double vie dans la mesure où son cerveau peut se dissocier cognitivement entre comportement abusif et fonction sacerdotale.

Le cerveau dissociatif n’est pas tout à fait schizophrène ou un cerveau divisé, mais il est en réalité plus trompeur, car il peut capturer certaines idées et les répéter (comme la notion qu’un comportement abusif est normal) en opérant à un niveau externe du ministère sacerdotal.

Le comportement dissociatif est renforcé par certains principes philosophiques intégrés dans la structure de l’Église et auxquels on s’est accroché avec ténacité tout au long des siècles. On peut distinguer en particulier deux principes : premièrement, l’idée de « l’ontologie de l’être supérieur », c’est-à-dire que le prêtre est plus élevé et plus proche de Dieu en vertu de la consécration sacerdotale et, en second lieu, la supériorité de l’esprit sur la matière.

Ces notions erronées proviennent de la manière dont la hiérarchie s’est développée dans l’Église. La structure hiérarchique qui définit actuellement l’Église peut être datée du cinquième siècle lorsque l’écrivain mystique le Pseudo-Denis a composé son traité sur la Hiérarchie ecclésiastique.

Denis a introduit le terme « hiérarchie » pour évoquer l’ordre sacré parmi les nombreuses catégories de personnes qui composent l’Église. La notion dionysienne de la hiérarchie était censée refléter les nombreuses façons dont Dieu brille à travers la création, mais le terme fut corrompu au Moyen Âge par Guillaume de Saint Amour qui utilisa la hiérarchie dionysienne pour s’opposer à ce que les frères franciscains deviennent professeurs à l’Université de Paris – rôle qui, selon Guillaume, appartenait aux membres du clergé et non à ceux des ordres religieux.

D’où la notion de hiérarchie en tant qu’échelle de distinctions ontologiques (par exemple, les prêtres sont des êtres supérieurs aux laïcs), construction médiévale qui s’est enracinée dans l’esprit des laïcs.

Un deuxième défaut philosophique est la notion platonicienne du corps inférieur à la vie de l’esprit, donnant lieu à plusieurs idées abominables, y compris la notion que les femmes sont intellectuellement inférieures aux hommes et la source du péché ; que le sexe et la sexualité sont des caractères inférieurs de la personne humaine et doivent être étroitement surveillés, car ils peuvent facilement conduire au péché ; et que le corps corruptible doit être discipliné et soumis à l’esprit.

David Noble [3] fournit des preuves historiques convaincantes à l’appui de sa thèse selon laquelle le but principal du christianisme, comme de la technologie, est de restaurer le mâle déchu Adam dans sa ressemblance divine.

Sa thèse repose sur le mythe selon lequel Adam a été créé avant Ève et a donc reçu le souffle de la vie directement de Dieu ; donc Adam est la véritable image de Dieu et Ève n’est qu’une faible imitation. Ève est la raison pour laquelle Adam a perdu sa ressemblance divine avec son immortalité, sa part dans la connaissance divine et sa domination divinement ordonnée sur la nature (la « chute »).

Ève étant le problème, elle ne peut pas faire partie de la solution. Au neuvième siècle, John Scotus Erigena affirmait qu’à la résurrection le sexe serait aboli et la nature deviendrait unique, celle de l’homme – comme s’il n’avait jamais péché.

Ce n’est un secret pour personne que même les meilleurs théologiens médiévaux, tels que Thomas d’Aquin et Bonaventure, ont estimé que les femmes n’avaient pas des intellects pleinement formés, une idée qui remonte à la philosophie d’Aristote.

Il est regrettable que le pape Léon XIII, dans son encyclique Æterni Patris de 1879, ait marié l’Église à la théologie de Thomas d’Aquin, faisant ainsi de la théologie de Thomas la théologie officielle de l’Église catholique. Ce faisant, l’Église a adopté le cadre métaphysique thomiste-aristotélicien fondé sur la matière et la forme, la substance et l’essence.

Thomas d’Aquin était un théologien brillant du 13e siècle qui a apporté à l’Église un vaste corpus d’idées théologiques. Cependant, en faisant de sa doctrine un enseignement officiel, l’Église a fait la sourde oreille à la science moderne et à d’autres idées théologiques, telles que la notion de primauté du Christ formulée par le théologien franciscain Duns Scot [4].

Bien que l’Église catholique ait soutenu la science moderne, reflétée par l’Académie pontificale des sciences du Vatican, elle n’a pas adopté les principaux changements scientifiques de la biologie moderne, de l’évolution ou de la physique quantique, bien que ces domaines soient des piliers de la science moderne. En conséquence, la théologie officielle de l’Église est basée sur l’ancienne cosmologie de Ptolémée et la synthèse métaphysique thomiste-aristotélicienne médiévale.

Même le rapport le plus récent de la Commission théologique internationale omet entièrement la science dans la tâche de la théologie. En conséquence, les fondements de la théologie restent en décalage avec la nature ; sa compréhension de la personne humaine est dépassée à bien des égards ; et les doctrines fondamentales de la création, du salut et de la rédemption sont basées sur des principes cosmologiques dépassés.

Malgré le passage au sujet historique dans Vatican II, le cadre cosmologique de la théologie catholique officielle est l’univers ptoléméen précopernicien et géocentrique. Il n’est pas surprenant que le cosmos ptoléméen se soit bien mélangé avec l’univers de Newton, permettant à l’Église de conserver un cadre statique inerte de substance et de forme.

Barbara Taylor Brown, qui est prêtre épiscopalienne, compare l’Église institutionnelle au monde de Newton, une vaste machine composée de parties et obéissant à des lois fondamentales – un monde, indique-t-elle, qui peut être facilement contrôlé et manipulé. Elle écrit dans son livre [5] :

Les êtres humains ont été tellement charmés par l’illusion du contrôle que proposait la métaphore de Newton, que nous commencions à nous voir comme des machines. Croyant que Newton nous a dit la vérité sur le fonctionnement du monde, nous avons modelé nos institutions sur des principes de mécanique. Vous êtes vous et je suis moi. Si chacun de nous fait sa part, alors la grande machine doit continuer à tourner. Si une pièce tombe en panne, elle peut toujours être retirée, nettoyée, fixée et remplacée. Après tout, il n’y a pas de mystère dans une machine. Selon le manuel d’instructions de Newton, c’est parfaitement prévisible. Si quelque chose ne fonctionne plus, tout mécanicien raisonnablement compétent devrait être en mesure de localiser la pièce défectueuse et de rétablir les choses. Notre « vision de Dieu » en est venue à ressembler à notre vision du monde. Au cours de ce siècle, une grande partie de notre théologie pratique est également devenue mécanique et atomiste. Entrez dans de nombreuses églises et vous entendrez parler de Dieu comme d’un être qui se comporte presque de manière aussi prévisible que l’univers de Newton. Dites que vous croyez en Dieu et vous serez sauvés. Vous pêchez contre Dieu et vous serez condamnés. Dites que vous êtes désolés et vous serez pardonnés. Obéissez à la loi et vous serez bénis (p. 38-39).

Le monde de Newton était un système fermé. Un système fermé considère les organisations comme relativement indépendantes des influences environnementales ; les problèmes sont résolus en interne sans tenir compte de l’environnement externe. Sans nouvel apport d’énergie, un système fermé finira par s’user et se dissiper.

Les systèmes ouverts, quant à eux, peuvent migrer vers de nouveaux modèles de comportement, car le système interagit avec l’environnement. Les systèmes fermés sont rigides et largement impénétrables, tandis que les systèmes ouverts sont chaotiques et loin de l’équilibre.

L’Église est un système fermé. Les règles, l’ordre fixe, les formules dogmatiques, les lois inflexibles, le patriarcat, l’autorité et l’obéissance sous peine de jugement et de mort ont rendu l’Église imperméable à l’évolution et à l’interconnectivité radicale qui caractérise tous les niveaux de la nature. Un système institutionnel fermé dans un monde en évolution est appelé à disparaître à moins que de nouvelles énergies puissent être introduites dans le système ou que le système lui-même subisse une transformation radicale en un système ouvert.

Le tournant décisif pour l’éloignement de l’Église de la science peut être marqué par l’affaire Galilée en 1633 lorsque le cardinal Bellarmin a rejeté la confirmation du système héliocentrique de Copernic par Galilée, déclarant que l’acceptation de l’héliocentrisme était contraire à l’Écriture. Bien que le pape Jean-Paul II ait présenté ses excuses au nom de Galilée en 1984, au milieu du XXe siècle, l’Église n’a pas accepté que la cosmologie du Big Bang ou l’évolution soient fondamentales pour faire de la théologie.

Alfred North Whitehead écrivait en 1925 : « Quand on considère ce que la religion est pour l’humanité et ce qu’est la science, il n’est pas exagéré de dire que le cours futur de l’histoire dépendra de la décision de cette génération sur leurs interrelations. Ralph Burhoe, le visionnaire de la revue Zygon : Journal of Science and Religion, a déclaré que les découvertes de la science du 20e siècle, nées de l’esprit créatif en quête de compréhension, ont largement dépassé les anciens mythes des religions du monde, « conduisant partout à faire perdre leur crédibilité ou la foi dans les modèles ou les mythes formulés dans les religions traditionnelles. » Il a écrit que si les religions devaient être régénérées, elles devraient être crédibles en termes de cet âge de la science, un point très en accord avec la vision du père jésuite Pierre Teilhard de Chardin.

Pouvons-nous reconstruire ?

Bien que réconcilier la science et de la religion puisse sembler pédant et marginal face à la crise de la maltraitance, c’est peut-être l’œuvre la plus fondamentale qui se présente à l’Église et au monde aujourd’hui. Si l’on ne fait pas de la science et de la religion une nouvelle relation d’intégration, il n’y a pas de base réelle sur laquelle construire une nouvelle compréhension philosophique des vérités théologiques ou de la personne humaine.

Toutes les excuses du monde et tous les exposés d’opinion soigneusement rédigés ne changeront rien à la « toxicomanie » qui caractérise l’Église. Si les niveaux fondamentaux de conscience ne changent pas, nous ne pouvons pas faire advenir une nouvelle réalité.

À cet égard, la théologie universitaire est autant responsable de la crise de la maltraitance que la hiérarchie elle-même, dans la mesure où la théologie académique catholique perpétue une ontologie de substance et reste essentiellement ancrée dans les philosophies et les cosmologies anciennes.

Dans les départements de théologie, on peut enseigner un domaine d’intérêt particulier dans le domaine des sciences et de la religion, mais la science et la religion ne sont pas nécessaires pour faire de la théologie au 21e siècle. Et le champ académique « science et religion » n’a pas non plus impacté la pédagogie ni de la science ni de la religion.

Teilhard de Chardin a insisté sur le fait que les changements philosophiques induits par la physique et la biologie modernes exigent des changements conceptuels et pédagogiques dans la science et la religion. « L’évolution est une condition générale, écrivait-il, à laquelle toutes les théories, toutes les hypothèses, tous les systèmes doivent désormais se soumettre et satisfaire pour être concevables et véridiques. »

La science a grandement modifié notre compréhension de la nature, y compris la nature humaine, la nature biologique et la nature physique, de sorte que chaque aspect de la doctrine théologique doit être réévalué à la lumière de l’évolution et de la physique moderne. Chaque programme de séminaire devrait inclure la cosmologie du Big Bang, l’évolution, la physique quantique, la neuroscience, la psychologie des profondeurs et la pensée systémique.

L’intégration de la science dans l’enseignement du séminaire n’empêchera pas les auteurs d’abus, mais avec le temps, la formation de nouveaux systèmes structurels plus compatibles avec la nature en tant que systèmes interdépendants coopératifs pourrait permettre que la transparence, l’interdépendance et la responsabilité soient plus grandes.

Accepter la science moderne dans le cadre de l’éducation théologique et du développement de la doctrine de l’Église, c’est reconnaître la pleine inclusion des femmes dans la communauté de la vie biologique. L’incapacité à accepter les femmes en tant qu’êtres intellectuels pleinement compétents a constitué une véritable pierre d’achoppement pour l’Église et, à notre époque postmoderne, l’exclusion des femmes de toutes les formes de leadership et de service n’est plus acceptable.

La réorganisation du système ainsi que l’éducation théologique scientifiquement documentée doivent inclure les femmes à tous les niveaux de formation. Il n’y a pas d’argument théologique adéquat pour exclure les femmes des ordres sacrés. Par ailleurs, l’ordination de femmes prêtres aiderait à signifier l’inclusivité de l’Église en tant que communauté ou du moins empêcher que se réalise dans l’Église la finale des Anges et Démons de Dan Brown, c’est-à-dire la destruction totale.

Vers un nouvel avenir ?

L’Église a besoin d’une nouvelle direction, qui ne pointe pas vers le haut, mais vers l’avant, pas vers le « ciel au-dessus », mais vers un nouvel avenir de relations saines. Beatrice Bruteau décrit un changement de conscience d’un paradigme de domination à ce qu’elle appelle un paradigme du « Jeudi Saint », marqué par la mutualité, le service et l’amour chrétien. Être « en Christ », écrit-elle, « c’est entrer dans le Jeudi Saint en faisant l’expérience de la mort et de la résurrection, laisser mourir un vieux mode de conscience et voir naître un nouveau. C’est abandonner la pensée de soi en catégories et abstractions et se voir comme un centre transcendant d’énergie qui vit en Dieu et chez ses proches – parce que c’est là que vit le Christ, en Dieu et en nous. »

Nous, êtres humains fragiles et vulnérables, sommes des « cocréateurs coopératifs » et cela fait une différence dans la façon dont nous vivons nos vies. Les nouvelles choquantes de la crise des abus écrasent nos cœurs, mais le cœur de Dieu est également brisé ; le corps de Christ est crucifié encore et encore, car lorsqu’un membre est maltraité, tout le corps est maltraité.

Mais notre foi doit rester inébranlable. Le Christ est ressuscité des morts. Le dernier mot n’est pas la mort, mais la vie. Nous nous relèverons de ces cendres, mais nous ne pouvons pas rester immobiles ni faire demi-tour. Nos mains sont maintenant mises à la charrue et nous devons forger une nouvelle voie. L’Église naîtra de nouveau, car Dieu fait des choses nouvelles.

Fonte: Nous Sommes Aussi L´Église

Carta de apoyo al Papa Francisco – Lettre de soutien au Pape François

No fim do texto, encontra-se o endereço eletrônico aonde deve ser enviada a mensagem de apoio

Querido Papa Francisco:

En América Latina, en Brasil y en el Caribe y en otras partes del mundo somos muchos los que seguimos con preocupación la cerrada oposición y los ataques que le hacen minorías conservadoras, pero poderosas, desde dentro y fuera de la Iglesia. Perplejos, hemos presenciado algo inusitado en los últimos siglos: la rebelión cardenales conservadores contra su modo de conducir el Sínodo y, sobre todo, la Iglesia Universal.

La carta estrictamente personal, de un grupo de Cardinales. dirigida a Usted, fue basada a la imprenta como anticipadamente la encíclica Laudato Si’ en clara violación los principios de un periodismo ético.

Tales grupos conservadores postulan una vuelta al modelo de Iglesia del pasado, concebida como una fortaleza cerrada más que como «un hospital de campaña con las puertas abiertas para acoger a quien llama»; Iglesia que deberá «buscar y acompañar a la humanidad de hoy, con las puertas abiertas, ya que con las puertas cerradas se traiciona a sí misma y a su misión y, en vez de ser puente, se convierte en barrera». Estas fueron sus valientes palabras.

Las actitudes pastorales del tipo de Iglesia propuesto en sus discursos y en sus gestos simbólicos se caracterizan por el amor cálido, por el encuentro vivo entre las personas y con Cristo presente entre nosotros, por la misericordia sin límites, por la “revolución de la ternura” y por la conversión pastoral. Esto implica que el pastor tenga “olor a oveja”, porque convive con ella y la acompaña a lo largo del camino.

Lamentamos que tales grupos conservadores, lo que más hacen, es decir no. No a la comunión de los divorciados vueltos a casar; no al reconocimiento de los homo afectivos; no a cualquier apertura al mundo que implique cambios sustantivos.

Tenemos que recordar a estos hermanos las cosas más obvias del mensaje de Jesús. Él no vino a decir no. Al contrario, él vino a decir sí. San Pablo, en la segunda epístola a los Corintios,nos recuerda que “en el Hijo de Dios todo ha sido sí… porque todas las promesas de Dios son sí en Jesús” (2Cor 1,20).

En el Evangelio de San Juan, Jesús dice explícitamente: “Si alguno viene a mí yo no le rechazaré nunca” (Jn 6,37). Podía ser una prostituta, un leproso, un teólogo temeroso como Nicodemo: a todos acogió con su amor y su misericordia.

La característica fundamental del Dios de Jesús, “Abba”, es su misericordia sin límites (Lc 6,36) y su amor preferencial por los pobres, los enfermos y los pecadores (Lc 5,32; 6,21). Más que fundar una nueva religión con feligreses piadosos, Jesús vino a enseñarnos a vivir y a realizar los bienes de su mensaje central, el Reino de Dios, que son: el amor, la compasión, el perdón, la solidaridad, el hambre y sed de justicia y el hacernos sentir hijos e hijas amados de Dios.

Los intentos de deslegitimar su modo de ser Obispo de Roma y Papa de la Iglesia universal serán vanos, porque nada se resiste a la bondad y a la ternura de las que Usted nos da un ejemplo espléndido. Por la historia sabemos que cuando prevalece el poder, como a ellos les gustaría que prevaleciese, desaparece el amor y se extingue la misericordia, valores centrales de su predicación y de la de Jesús.

En este contexto, nosotros cristianos abiertos a los desafíos del mundo actual, ante la nueva fase planetaria de la historia y las amenazas que pesan sobre el sistema-vida y el sistema-Tierra, valientemente señaladas en su encíclica Laudato Si’ sobre “el cuidado de la Casa Común”, queremos cerrar filas a su alrededor y mostrar nuestro total apoyo a su persona y a su ministerio, a su visión pastoral y abierta de Iglesia y a la forma carismática por la cual hace que sintamos nuevamente a la Iglesia como nuestro hogar espiritual. Y tanta gente de otras Iglesias y religiones y del mundo secular lo apoyan y lo admiran por su manera de hablar y de actuar.

No es destituido de significación el hecho de que la gran mayoría delos católicos viva en las Américas, en África y en Asia, donde se constata una gran vitalidad y creatividad en diálogo con las distintas culturas, mostrando múltiples rostros de la misma Iglesia de Cristo. La Iglesia católica es hoy una Iglesia del Tercer Mundo, pues sólo el 25% de católicos vive en Europa. El futuro de la Iglesia se juega en estas regiones donde el Espíritu sopla con fuerza. No darse cuenta de este hecho es seguir siendo eurocéntrico y vaticanocéntrico.

La Iglesia Católica no puede ser rehén de la cultura occidental, que es una cultura regional, por grandes que sean los méritos que haya acumulado. Es necesario que se desoccidentalice, abriéndose al proceso de mundialización que favorece el encuentro de culturas y caminos espirituales.

Querido Papa Francisco: Usted participa del destino del Maestro y de los apóstoles, que también fueron malentendidos, calumniados y perseguidos.

Pero estamos tranquilos porque sabemos que Usted asume tales tribulaciones según el espíritu de las bienaventuranzas. Las soporta con humildad. Pide perdón por los pecados de la Iglesia y sigue los pasos del Nazareno.

Queremos estar a su lado, apoyarle en su visión evangélica y liberadora de la Iglesia, darle coraje y fuerza interior para actualizarnos, con palabras y gestos, la tradición de Jesús hecha de amor, de misericordia, de compasión, de intimidad con Dios y de solidaridad con la humanidad que sufre.

En fin, querido Papa Francisco, siga mostrándonos a todos que el evangelio es una propuesta buena para toda la humanidad, que el mensaje cristiano es una fuerza inspiradora en el “cuidado de la Casa Común” y generadora de una pequeña anticipación de una Tierra reconciliada consigo misma, con todos los seres humanos, con la naturaleza,y en especial con el Padre que mostró tener características de Madre de infinita bondad y ternura. Al final, juntos podremos decir: “todo es muy bueno” (Gn 1,31).

Los apoyos pueden ser enviados a: valecarusi@gmail.com de la Embajada argentina junto a la Santa Sede.

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Lettre de soutien au Pape François

Cher Pape François,

En Amérique latine, au Brésil, aux Caraïbes et dans d’autres parties du monde, nous sommes nombreux à nous inquiéter de l’attitude fermée et des attaques commises à votre encontre par des groupes conservateurs, minoritaires mais puissants, provenant de l’intérieur et de l’extérieur de l’Eglise. Nous avons assisté, perplexes, à un phénomène qui ne s’était pas produit durant les derniers siècles : la rébellion de cardinaux conservateurs contre votre manière de conduire le Synode et surtout l’Eglise Universelle.

La lettre, strictement personnelle qu’ils vous ont envoyée, a été diffusée à la presse, comme lors de la parution de l’encyclique Laudato Si’, violant clairement les principes de l’éthique journalistique.

Ces groupes conservateurs revendiquent un retour à un modèle d’Eglise du passé, davantage conçue comme une forteresse fermée que comme un « hôpital de campagne aux portes ouvertes pour accueillir quiconque frappe pour demander aide et soutien » ; une Eglise qui doit « chercher, accueillir et accompagner l’homme de notre temps, parce qu’une Eglise aux portes closes se trahit elle-même et trahit sa mission, et au lieu d’être un pont devient une barrière ». Voilà les courageuses paroles que vous avez prononcées.

Les attitudes pastorales d’une Eglise que vous proposez dans vos discours et gestes symboliques se caractérisent par un amour chaleureux, par une rencontre vivante entre les personnes et avec le Christ présent en nous, par une miséricorde sans limite, par une « révolution de la tendresse » et par la conversion pastorale. Ceci implique que le pasteur porte « l’odeur de ses brebis », parce qu’il vit avec elles et les accompagne tout au long de leur chemin.

Nous regrettons que ces groupes conservateurs soient uniquement capables de dire non. Non à l’eucharistie pour les divorcés remariés ; non à la reconnaissance des homosexuels, non à une quelconque ouverture au monde qui implique des changements substantiels.

Nous devons rappeler à ces frères les éléments les plus évidents du message de Jésus. Lui, n’est pas venu au monde pour dire non. Au contraire, il est venu dire oui. Saint Paul, dans la seconde lettre aux Corinthiens nous rappelle qu’« en Jésus il n’y a que le Oui. En effet, pour toutes les promesses de Dieu, c’est en Jésus que se trouve le Oui » (2Cor 1,20).

Dans l’Evangile de Saint Jean, Jésus dit explicitement : « Je ne rejetterai pas celui qui vient à moi » (Jn 6,37). Qu’il s’agisse d’une prostituée, d’un lépreux, d’un théologien craintif comme Nicomède, il les accueillait tous avec amour et miséricorde.

La caractéristique fondamentale du Dieu de Jésus, “Abba”, est sa miséricorde sans limite (Lc 6,36) et son amour préférentiel pour les pauvres, les malades, les pêcheurs (Lc 5,32; 6,21). Plus que de vouloir fonder une nouvelle religion de pieux paroissiens, Jésus est venu nous enseigner à vivre et à concrétiser les manifestations du Royaume de Dieu : l’amour, la compassion, le pardon, la solidarité, la faim et soif de justice et le fait de se sentir aimés comme filles et fils de Dieu.

Les atteintes visant à délégitimer votre manière d’être Evêque de Rome et Pape de l’Eglise universelle resteront vaines. Car rien ne résiste à la bonté et à la tendresse, que vous incarnez merveilleusement. L’histoire nous montre que quand le pouvoir prédomine, comme ceux-ci le souhaiteraient, l’amour disparaît et la miséricorde s’éteint, alors que ce sont les valeurs centrales de votre prédication et de celle de Jésus.

Dans ce contexte, en tant que chrétiens ouverts aux défis du monde actuel, face à une nouvelle phase planétaire et aux menaces qui pèsent sur le système-vie et le système-terre (comme vous les avez courageusement évoquées dans votre encyclique Laudato Si’ pour la « sauvegarde de notre maison commune »), nous voulons resserrer les rangs à vos côtés et vous manifester notre soutien entier. Nous soutenons votre ministère, votre vision pastorale et ouverte de l’Eglise et cette manière charismatique de nous faire sentir de nouveau dans l’Eglise comme dans notre foyer spirituel. Et tant de personnes d’autres Eglises, religions et du monde séculaire encouragent et admirent également votre manière de parler et d’agir.

Il est très significatif que la grande majorité des catholiques vive en Amérique, en Afrique ou en Asie, continents où le dialogue entre les cultures est marqué par la vitalité et la créativité, dévoilant de multiples visages de la même Eglise du Christ. Aujourd’hui, seuls 25% des catholiques vivent en Europe. L’Eglise catholique est donc une Eglise du Sud et de l’Est. Le futur de l’Eglise se joue dans ces régions où l’Esprit souffle avec force. Ignorer ce fait marquant, c’est être européocentré ou vaticanocentré.

L’Eglise catholique ne peut être otage de la culture occidentale, qui reste une culture régionale, même si elle a accumulé de grands mérites. Il est nécessaire qu’elle se désoccidentalise, en s’ouvrant à un processus de mondialisation qui favorise la rencontre des cultures et les chemins spirituels.

Cher Pape François, vous suivez le chemin du Christ et des apôtres, qui furent également à leur époque incompris, calomniés et poursuivis.

Mais nous sommes tranquilles car nous savons que vous vivez ces épreuves dans l’esprit des Béatitudes. Vous les supportez avec humilité. Vous demandez pardon pour les péchés de l’Eglise et vous suivez les pas du Nazaréen.
Nous voulons être à vos côtés et vous appuyer dans votre vision évangélique et libératrice de l’Eglise. Nous voulons vous donner le courage et la force intérieur pour que vous puissiez actualiser, en paroles et en gestes, la tradition de Jésus, faite d’amour, de miséricorde, de compassion, d’intimité avec Dieu et de solidarité avec l’humanité qui souffre.

Enfin, cher Pape François, puissiez-vous continuer à montrer à tous que l’évangile est une bonne nouvelle pour l’ensemble de l’humanité et que le message chrétien est une force inspiratrice pour « la sauvegarde de notre maison commune ». Il annonce avant l’heure une Terre réconciliée avec elle-même, avec tous les êtres humains, avec la nature et surtout, avec le Père nous montrant qu’il possède des traits maternels de bonté infinie et de tendresse. A terme, nous pourrons dire tous ensemble : « Tout cela était bon » (Gn 1,31).

Le soutien peut etre envoyé : valecarusi@gmail.com de l’Ambassade argentine auprès le Vatican.

¿Es suficiente ser ‘Charlie Hebdo’?

Respaldar el derecho a la libertad de expresión no es compartir el contenido de todas las expresiones. La provocación tanto como el respeto son parte de la política democrática. Quien reprime la libertad de expresión reprime la democracia, esto es, el derecho de los pueblos a empoderarse. Por eso ha sido muy importante el unánime rechazo por parte de países de todo el mundo al atentado contra la revista satírica Charlie Hebdo.

Quienes deciden y ejecutan estos actos han creado muros de intolerancia e intentan justificar el uso de la violencia por todos los medios. El terrorismo entendido como la intención de generar muerte, pánico y miedo para someter un pueblo no tiene religión ni ideología, no busca la vida, sino la muerte.

Desde chicos se aprende que cuanto más uno se enoja con los chistes, más burlas recibirá. Y en efecto, de sencillos 60 mil ejemplares Charlie Hebdo ha pasado a publicar 3 millones, por las crecientes solicitudes internacionales. Nadie con dos dedos de frente puede pensar que este atentado tenía como fin terminar con una publicación o hacer agachar la cabeza a Europa.

Todos somos Charlie, por supuesto, pero no es común que los jefes de la OTAN se reúnan para encabezar una movilización callejera. ¿Quiénes resultan beneficiados con este atentado? ¿Por qué a muchos señores de la guerra también les conviene ser Charlie?

Con muchos elementos dudosos, los atentados del 11 de septiembre de 2001 en EE.UU. desencadenaron un nuevo régimen internacional de control e injerencias militares internacionales, basadas en mentiras para ejecutar planes económicos y geopolíticos. Hoy el objetivo es un Medio Oriente controlado por la OTAN. En esto se enmarca el envío este mismo miércoles del portaaviones Charles De Gaulle que hizo el presidente de Francia hacia el Golfo Pérsico para bombardear y “conjurar amenazas del exterior”.

Pero aquel 11 de septiembre también despertó un régimen de excepción para la propia población estadounidense encarnada en el Patriot Act, y en la sesión parlamentaria del martes ya comenzaron a definir la versión francesa, cuya base es el Loppsi 2.

El asesinato de periodistas debe investigarse en profundidad para obtener justicia para los familiares y los franceses, así como deben investigarse las acciones del terrorismo de Estado de las potencias militares en nuestros países y a través de sus ejércitos secretos, tal como lo investigó el suizo Daniele Ganser en su libro Los ejércitos secretos de la OTAN. No podemos olvidar la ocupación de Francia en Haití para derrocar a su presidente en 2004, su actual e histórico papel colonial en Africa, Asia y también Medio Oriente, la producción y venta de armas a todo el mundo, etc.

Tampoco podemos olvidar que la ONU está investigando a Israel por crímenes contra la humanidad luego de los ataques criminales a miles de civiles en Palestina, el uso de fósforo blanco, entre otros experimentos. En esa oportunidad tampoco importó el derecho internacional ni la vida, pero su presidente estuvo presente en la marcha. Lamentablemente este atentado reactiva el miedo al árabe cuando muchos países europeos están reconociendo a Palestina como un Estado soberano con derecho a existir y gobernarse.

Ninguna acción pública ni particular de terror puede llevarse a cabo en nombre de la libertad, el miedo paraliza, la democracia moviliza. La democracia y el respeto se ganan con más democracia y respeto.

¿Es realmente fortalecer a la OTAN una neutralización de estos grupos (con falsa o verdadera bandera) que buscan el terror? O tal vez sería más inteligente que numerosos países creasen una revista internacional en conjunto para que las religiones puedan satirizarse mutuamente y jaquear a los violentos. ¿La paz se obtiene con diálogo e igualdad, o con más ejércitos, atentados y sufrimiento? ¿Es suficiente ser solamente Charlie Hebdo?

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Cela suffit-il de dire: « Nous sommes tous Charlie Hebdo » ?…

Soutenir le droit à la liberté d’expression, ce n’est pas être d’accord avec le contenu de toutes les expressions. La provocation ainsi que le respect d’autrui font partie de la politique démocratique. Celui qui réprime la liberté d’expression réprime aussi la démocratie et le droit des peuples à la souveraineté. C’est pourquoi le rejet unanime par la plupart des pays du monde de cet attentat contre la revue satirique Charlie Hebdo est très important.

Ceux qui décident et exécutent de telles actions ont créé des murs d’intolérance et essayent par la suite de justifier par tous les moyens l’usage de la violence. Le terrorisme avec l’intention de donner la mort et de créer la panique et la peur pour soumettre un peuple, n’appartient à aucune religion ni à aucune idéologie ; il ne recherche pas la vie, mais il engendre la mort.

Déjà dans l’enfance, on a appris que celui qui s’insurge contre les plaisanteries s’attire bien des moqueries. De la même façon, Charlie Hebdo qui tirait seulement à 60.000 exemplaires, en publie maintenant bien plus de 3 millions grâce aux sollicitations internationales croissantes. Personne avec deux grains d’intelligence dans la tête ne pouvait penser que cet attentat avait pour but d’en terminer avec cette publication et de faire ainsi baisser la tête à toute l’Europe. Nous sommes tous Charlie, bien sûr, mais il n’est pas commun que tous les chefs d’état de l’OTAN se réunissent pour prendre la tête d’une mobilisation de rue. Quels sont ceux qui tirent bénéfice de cet attentat ?… Pourquoi convient-il aussi d’être Charlie pour de nombreux chefs de guerre ?…

C’est avec beaucoup d’éléments douteux, que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ont déchaîné un nouveau régime international de contrôles et d’ingérences militaires dans le monde entier, régime basé sur des mensonges, pour pouvoir exécuter leurs plans économiques et géopolitiques. Aujourd’hui, leur objectif est d’avoir un Moyen Orient contrôlé par l’OTAN. Dans ce but, on peut trouver l’envoi ce mercredi vers le Golfe Persique du porte-avions Charles de Gaulle décidé par le président de la France pour bombarder et « conjurer les menaces de l’extérieur ».

Mais le 11 septembre a aussi fait surgir un régime d’exception pour le peuple des Etats- Unis lui-même, incarné par le Patriot Act. En France, lors de la session parlementaire de ce mardi, on a déjà commencé à définir la version française sur cette même base.

Cet assassinat des journalistes doit provoquer des enquêtes en profondeur afin d’obtenir justice pour les familles et pour tous les Français. De la même façon, on doit aussi enquêter sur les actions du « terrorisme d’Etat » des puissances militaires dans nos pays du Sud grâce à leurs armées secrètes comme en porte témoignage le Suisse Daniele Ganser dans son livre : « Les armées secrètes de l’OTAN ». Nous ne pouvons pas non plus oublier l’occupation d’Haïti par la France pour renverser son président en 2004, son historique et toujours actuel rôle colonial en Afrique, en Asie et au Moyen Orient, la production et la vente des armes à tous les pays du monde, etc… De même, nous ne pouvons oublier que l’ONU enquête actuellement sur Israël pour ses crimes contre l’humanité lors des attaques criminelles contre des milliers de civils en Palestine, avec même parfois l’utilisation de phosphore blanc et d’autres expérimentations. A cette occasion, sans tenir aucun compte du droit international et de la vie des gens, le président israélien était présent dans la marche républicaine de Paris. Malheureusement, cet attentat réactive aussi la peur de l’arabe alors que beaucoup de pays européens reconnaissent la Palestine comme un Etat souverain avec le droit d’exister et de se gouverner.

Aucune action terroriste, publique ou privée, ne peut s’accomplir au nom de la liberté : la peur paralyse, la démocratie mobilise. La démocratie et le respect des gens se gagnent avec davantage de démocratie et davantage de respect. Est-ce que c’est vraiment rendre l’OTAN plus fort avec une neutralisation de ces groupes qui recherchent la terreur ?… Il serait peut-être plus intelligent que de nombreux pays créent ensemble une revue internationale où les religions pourraient écrire des satires les unes sur les autres et faire échec aux violents. La paix s’obtient toujours mieux avec le dialogue dans l’égalité plutôt qu’avec davantage de militaires et plus d’attentats et de souffrances?… Est-ce que cela suffit de se dire seulement : « Nous sommes Charlie Hebdo ?…

(19-01-2015)

Ser ou não ser Charlie? Ser ou não ser civilizado?

“…assim, mal dividido,
esse mundo anda errado:
que a Terra é do homem,
não é de Deus nem do diabo

(Sérgio Ricardo, sertão vai virar mar)

Apollo Natali, meu amigo há décadas e ex-colega de redação na Agência Estado, é um dos grandes jornalistas e dos melhores seres humanos que conheço. Sua opinião terá sempre lugar e vai ser sempre respeitada nos meus espaços virtuais, daí eu ter concordado imediatamente com o pedido de publicação do artigo Não sou Charlie (acesse aqui), expressando seu descontentamento, como religioso, com filmes e publicações que lhe parecem inconvenientes.

Também tenho, claro, algumas palavras a dizer. Não se nega aos crentes o direito de sentirem-se ofendidos, mas vale lembrar que nenhum deles é obrigado a ler o Charlie Hebdo ou ver A última tentação de Cristo. Os que o fizeram, provavelmente, foi em função do falatório e das polêmicas, para verificarem se era ou não verdade o que se dizia a respeito de ambos –já predispostos, portanto, à indignação.

No Ocidente, com a separação entre Igreja e estado, sua única iniciativa possível contra a fita era recorrerem aos tribunais. Felizmente, países contemporâneos à própria época não censuram filmes por atentarem contra a imagem de personagens históricos que alguns consideram sagrados, outros não. E já vão longe os tempos em que católicos queimavam bruxas e lançavam cruzadas sanguinárias contra os infiéis, então nenhuma besta-fera foi encher de balas o diretor Martin Scorcese ou o ator Willem Dafoe (que interpretou Cristo)

Os responsáveis pelo semanário, por sua vez, jamais fizeram o que seria, realmente, uma provocação: providenciar traduções e lançar edições direcionadas para países e contingentes humanos que vivem no século 21, mas continuam com a cabeça no século 6.

A quais maometanos antes incomodavam, de verdade, os 60 mil exemplares do Charlie Hebdo comercializados semanalmente na Europa? Pouquíssimos, decerto. O que houve não foi nenhuma reação furibunda de indivíduos emocionalmente primitivos que estariam sentindo-se agredidos em sua fé, mas sim uma sanguinária e calculista demonstração de força de terroristas clássicos (aqueles que, como francos-atiradores dissociados das massas e sem estarem contribuindo para nenhum ascenso revolucionário, utilizam a violência apenas para punirem e intimidarem seus inimigos), os quais garimparam diligentemente, até encontrarem, um alvo condizente com a mensagem que queriam passar.

Terroristas clássicos obtêm muitos holofotes, mas sua pirotecnia quase sempre levanta a bola para o inimigo marcar pontos, além de eventualmente ter consequências catastróficas. No primeiro caso está, p. ex., a tentativa de matarem o czar Alexandre III em 1897, que redundou na execução do irmão do Lênin, Alexandre Ulianov, e de quatro de seus companheiros, além, é claro, de um previsível agravamento da repressão política.

E no segundo, tanto o assassinato do arquiduque Francisco Ferdinando por parte do mão negra Gravilo Princip em 1914, que conduziu aos horrores da 1ª Guerra  Mundial; quanto o atentado ao WTC em 2011, responsável pela pior escalada global de estupro dos direitos humanos e perseguição a inocentes que os cidadãos de origem árabe já sofreram.

Marxistas e anarquistas há muito descartaram e se dissociaram do terrorismo clássico. Nos últimos tempos, contudo, contingentes desnorteados de esquerda, trocando a coerência com seu amadurecimento político que já haviam atingido pela mais tacanha realpolotik, vêm cometendo uma dupla heresia (este termo retrô cai como uma luva no atual contexto…):

  • a de defenderem fundamentalistas religiosos que não querem, de maneira nenhuma, fazer a humanidade avançar para além do capitalismo, mas sim fazê-la retroceder para antes do capitalismo, ou seja, para as trevas medievais; e
  • a de defenderem terroristas clássicos e seus monumentais tiros pela culatra, tornando-se parceiros dessas derrotas e associando estupidamente sua imagem a carnificinas que qualquer cidadão isento repudia.

Caem no vazio suas tentativas de relativização de um episódio que foi, isto sim, totalmente bestial e absolutamente condenável. Quando alguém é chacinado por dá-lá-aquela-palha, buscar justificativas para o crime soa hipócrita e aberrante. Uma das diferenças entre nós e os animais é que, ao contrário dos touros, não temos nenhuma compulsão irresistível de destruir um semelhante apenas porque veste vermelho.

Reconheço e até admiro a boa fé de religiosos como o Apollo Natali, mas não perdoo os esquerdistas que abdicam do seu compromisso fundamental com a civilização, passando a raciocinar como simplórios torcedores de futebol (“Se é contra os EUA, a Europa e Israel, vale tudo, até gol de mão nos acréscimos, em posição de impedimento”…).

Por último: religiosos de ocasião e por conveniência à parte, como fica a questão das pessoas devotas que, sinceramente, sentirem-se insultadas em sua fé?

Ora, sendo nosso estado laico, homens tidos como santos são encarados, por quem não é religioso, como personagens históricos (ou fictícios) iguais a quaisquer outros. Não cabe nenhuma forma de censura ou perseguição dos poderes públicos a quem trata Cristo ou Maomé da mesma forma que, digamos, Vlad Dracul e Hitler (os quais, aliás, têm lá seus defensores, mas 99,9% do que aparece sobre eles em filmes e semanários é extremamente negativo).

E, como a ninguém é dado o direito de fazer justiça com as próprias mãos no Brasil do século 21, só resta aos ofendidos o caminho dos tribunais e de iniciativas visando ao convencimento da opinião pública (desde anúncios pagos até campanhas virtuais incentivando o boicote aos blasfemos).

No fundo, o que os religiosos pretendem é que se conceda um tratamento diferenciado para quem eles consideram diferente. Mas, agnósticos, ateus e mesmo religiosos de outras confissões podem discordar (um neopentecostal admitiria, p. ex., Oxalá como similar a Jesus Cristo?). Então, não faz nenhum sentido, em termos legais ou morais, pretender que a imprensa não os ridicularize como ridiculariza outros personagens históricos do passado e do presente.

Podemos até achar que a irreverência é exagerada no seu todo, que a nossa imprensa pega pesado demais com Paulo Maluf e Jair Bolsonaro, ou que a francesa pega pesado demais com Jean-Marie Le Pen e Maomé. O que não podemos é aceitar como válidos os piores achincalhes a Bolsonaro, Maluf e Le Pen e, ao mesmo tempo, não admitir a mais inofensiva irreverência com Maomé.

Caso contrário, para que terão servido, afinal, 1945 e 1985 aqui, o iluminismo e a grande revolução lá? E de que valeu tantos resistentes morrerem lutando contra os nazistóides daqui e contra os nazistas de lá? Pois eram todos expressões da intolerância, fanatismo e autoritarismo inseparáveis da tese da intocabilidade dos homens santos

Além do mau humor e dos maus bofes, claro!

POSTS RECENTES DO BLOGUE NÁUFRAGO DA UTOPIA (clique p/ abrir): ALGUNS LEMBRETES À EXMA. MARIA DO ROSÁRIO / APOLLO NATALI: “NÃO SOU CHARLIE”. / QUEM NÃO ESTAVA NO BANQUETE É QUE PAGARÁ A CONTA / OS ‘RELIGIOSAMENTE CORRETOS’ ZELAM PELOS FIOS DAS BARBAS DOS PROFETAS / A OPÇÃO ENTRE CIVILIZAÇÃO E BARBÁRIE ASSUME FEIÇÃO DRAMÁTICA PARA NÓS / SOU CHARLIE HOJE, COMO ERA PASQUIM NOS ANOS MÉDICI

Paris, France

Je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de faire référence à la situation qui vit la France, et, à partir de la France, le monde. Je ne pense pas que, quiconque ayant vécu les situations de violence qui ressemblent un tant soit peu celles qui se vivent en ce moment à Paris à partir de l’exécution des dessinateurs de l’hebdomadaire satirique, cible de ces soit disant vengeurs islamiques, puisse ne pas condamner le climat de violence engendré par cet événement. L’action de fanatiques a systématiquement servi à la guerre, à l’extermination et à la violence dans toutes ses formes. Je veux à travers ces mots, exprimer ma solidarité avec le peuple français, et avec toutes les personnes dans le monde qui veulent la paix avec justice.

Traduction: Virginia Briones

Quem não é Charlie está perdendo o trem da História

O martírio de Alexandre Ulianov  motivou…

Ao nascerem, tanto o marxismo quanto o anarquismo prometiam conduzir a humanidade a um estágio superior de civilização.

A proposta de ambos era a de um melhor aproveitamento do potencial produtivo existente, direcionando-o para a promoção da felicidade coletiva, ao invés de desperdiçá-lo em desigualdade e parasitismo.

A hipótese anarquista nunca foi testada: não houve país em que cidadãos livres organizassem, por tempo suficiente para extrairmos conclusões, a economia e a sociedade sem a tutela do estado.

A hipótese marxista não foi testada da forma como seus enunciadores previam: em países cujas forças produtivas estivessem plenamente desenvolvidas.

Nas duas nações ditas socialistas que realmente contam, a revolução teve de cumprir uma etapa anterior, qual seja a de acumulação primitiva do capital, já que se tratava de países ainda desprovidos da infra-estrutura básica de uma economia moderna.

Acabaram tendo de exigir esforços extremos dos trabalhadores; e, como eles não se dispunham livremente a isto, a URSS e a China, cedendo ao imperativo da sobrevivência, coagiram-nos a dar essa quota de sacrifício.

Ou seja, tornaram-se tiranias. Uma mais brutal e genocida, a stalinista. A outra mais messiânica e fanática, a maoísta.

…o irmão Lênin (que não repetiu seus erros).

Aos trancos e barrancos, cumpriram a função histórica de trazer países atrasados até o século XX. A partir daí, entretanto, passaram a emperrar as forças produtivas, ao invés de as deslanchar.

socialismo real da União Soviética e satélites caiu de podre, com tais nações voltando ao capitalismo.

O maoísmo tentou ainda resistir aos ventos de mudança com a revolução cultural, em vão. Depois de uma luta travada na cúpula, sobreveio o pior dos mundos possíveis, um amálgama de capitalismo de estado na economia com ditadura do partido único na política.

De 1989 para cá não surgiu uma proposta revolucionária alternativa capaz de vingar nos países economicamente mais desenvolvidos — aqueles que, segundo Marx, desbravam os caminhos que depois são seguidos por todos os outros.

Inexiste hoje uma estratégia que contemple a concretização simultânea das três bandeiras principais do marxismo e do anarquismo: a promoção da justiça social, o estabelecimento da liberdade plena e o incremento da civilização.

Unir essas três pontas soltas, na teoria e na prática, é nossa principal tarefa no século XXI.

FLERTANDO COM O RETROCESSO

Até lá, devemos esforçar-nos para, pelo menos, não nos tornarmos agentes da tirania e da barbárie.

O capitalismo globalizado é tão decadente, putrefato e destrutivo quanto a escravidão nos estertores do Império Romano. Já não oferece valor positivo nenhum à sociedade, só os negativos.

É mais um motivo para não nos comportarmos como a imagem invertida de nossos inimigos.

Revolucionários não podem condescender com a barbárie

Se a indústria cultural deles se tornou totalmente parcial e tendenciosa, não é justificativa para substituirmos a reflexão pela propaganda em nossos meios de comunicação, endeusando líderes, exagerando acertos e minimizando/escondendo erros.

A imprensa burguesa se desacredita e desmoraliza a olhos vistos. Temos de ocupar esse espaço vazio, mostrando-nos capazes de cumprir melhor as três funções do jornalismo: informar, formar e opinar.

E não deixarmos que a função opinativa impregne tudo e determine o conteúdo das outras duas. Se eles não dispõem mais de credibilidade, só teremos a ganhar zelando escrupulosamente pela nossa.

E não é qualquer forma de luta que nos serve, como serve para eles.

P. ex., devemos repudiar firmemente o verdadeiro terrorismo –não confundir com o embaralhamento manipulatório de conceitos por parte da imprensa burguesa, que tenta desqualificar como terroristas as ações de legítimo exercício do direito de resistência a tiranias (caso das guerrilhas latino-americanas da segunda metade do século passado).

Existimos para despertar nos explorados a consciência de sua condição real sob o capitalismo, a fim de que eles comecem a buscar a libertação. Não para aterrorizar a classe dominante com bombas e balas que, desde os tempos do irmão do Lênin (*), jamais a impediram de continuar dominando.

O preço desta travessura foi pago em fascistização. Saiu caro.  

Tais demonstrações de força, quando não são promovidas durante ascensos revolucionários (carecendo, portanto, do apoio ou simpatia da sociedade), levam água para o moinho dos fascistas, facilitando-lhes a disseminação do autoritarismo. Foi o que sucedeu depois do atentado ao WTC e é o que ocorrerá a partir da matança no Charlie Hebdo.

O pior é que a recaída no terrorismo clássico, hoje descartado como contraproducente tanto por marxistas quanto por anarquistas, provém de agrupamentos que nada —ABSOLUTAMENTE NADA!!!— têm a ver com o ideário e as tradições da esquerda: os fundamentalistas religiosos.

Do ponto de vista de quem quer fazer a História avançar PARA ALÉM DO CAPITALISMO, é de uma incongruência extrema qualquer identificação ou condescendência para com fanáticos asnáticos que lutam contra o progresso e a modernidade, tentando fazer com que a História retroceda PARA ANTES DO CAPITALISMO.

Acumpliciarmo-nos com a pobreza espiritual, o atraso e a intolerância medievais só nos traz descrédito, fazendo com que deixemos de ser vistos como uma alternativa consequente à dominação burguesa.

Que cidadão bem informado e dotado de espírito crítico levará a sério os apologistas de Bin Laden, Saddam Hussein, Muammar  Gaddafi, etc.? Vislumbrar insuspeitadas virtudes em tiranetes, torturadores e assassinos é a receita certa para o isolamento. E, se não conseguirmos transcender os limites de uma seita, jamais transformaremos em profundidade a sociedade brasileira. É simples assim.

Esta é a luta na qual temos um papel a desempenhar

Então, não podemos encarar a política com o mesmo simplismo passional das torcidas organizadas de futebol. Se continuarmos desculpando e justificando todas as vilanias cometidas por vilões que confrontem ou pareçam confrontar os EUA, Israel e que tais, acabaremos reduzidos à insignificância e à impotência, justamente nestas décadas cruciais em que se decidirá se a marcha da insensatez vai ser detida… ou não.

A opção entre civilização e barbárie hoje assume feição dramática para nós.

Pensadores como Norman O. Brown avaliam o capitalismo, em última análise, como um instrumento cego de destruição da humanidade. Isto se torna bem plausível se considerarmos, p. ex., as alterações climáticas e a dilapidação de recursos naturais essenciais à nossa sobrevivência.

Para nós, os empenhados na construção de um mundo melhor, o grande desafio é evitarmos que o enterro do capitalismo seja também o da espécie humana. E só cumpriremos tal papel se tivermos plena consciência do nosso compromisso fundamental com a civilização.

Cabe-nos não apenas preservá-la e aprimorá-la incessantemente, como colocar suas conquistas ao alcance de todos, dando-lhes condições de desenvolverem plenamente suas potencialidades humanas.

Como diria Marx, temos de dar o melhor de nossos esforços para que a humanidade saia de sua pré-história. Se depender dos fundamentalistas religiosos, isto jamais acontecerá.

* Alexandre Ulianov, integrante de um grupúsculo de extrema esquerda que tentou assassinar o czar Alexandre III. Foi executado em 1897, aos 21 anos.

Un tribunal de Nuremberg para los criminales israelíes! / Un tribunal de Nuremberg pour les criminels israéliens ! / Um tribunal de Nuremberg para os criminosos israelenses! / A Nuremberg Tribunal for Israeli Criminals!

Nosotros, los abajo firmantes, somos gente ordinaria; trabajadores, obreros, empleados, docentes, profesionales independientes, abogados, médicos, artistas, investigadores, empresarios.
Nosotros no permitiremos que se instale el silencio ni el olvido sobre los crímenes cometidos en julio 2014 por responsables israelíes, ni sobre aquellos cometidos antes, o después.
Queremos que todos los políticos que detienen el poder en Israel, y todos los responsables del ejército israelí, sean convocados a comparecer ante un tribunal internacional para ser juzgados y condenados.
Juzgados y condenados por haber encerrado a los habitantes de Gaza en un enclave, por haberlos sometido a un embargo inhumano y finalmente haber agredido y masacrado con armas barbaras a cientos y miles de ellos. Juzgados y condenados por haber matado mas de mil quinientos civiles, hombres, ancianos, mujeres y niños y por haber herido muchos otros miles, de los cuales la mayoría no sobrevivirá a las atroces mutilaciones infligidas.
Queremos que los responsables políticos y militares sean arrestados y llevados a comparecer ante un tribunal, pero no sólo ellos.
Queremos saber quién ha dado la orden de tirar obuses sobre los niños de la playa. Y quién tiró. Quién dio la orden de bombardear escuelas, hospitales, y quién bombardeó. Quién dio la orden de ametrallar ambulancias y quien cometió el acto.
Quién mató civiles desarmados tal día en tal lugar. Todos son responsables cuando cometen un crimen, todos deben ser juzgados, hombre por hombre, soldado por soldado.
Se trata aquí de crímenes de guerra, de crímenes contra la humanidad, cometidos con la intención de genocidio.
No hay prescripción para tales crímenes.
También, nosotros que somos gente ordinaria, no olvidaremos jamas y perseguiremos estos criminales hasta que justicia se haga.
Los responsables de la ejecución de este deber de justicia son nuestros propios gobiernos, ellos pueden tomar las disposiciones necesarias para que los criminales sean librados a la justicia.
Sostenemos la denuncia depositada por la autoridades palestinas ante la Corte Penal Internacional.
Esta petición existe en varias lenguas: francés, inglés, español.
Firmar la petición:
http://www.petitions24.net/un_tribunal_de_nuremberg_pour_les_criminels_israeliens
————–
Nous, soussignés, sommes des gens ordinaires ; des travailleurs, ouvriers, employés, enseignants, artisans, avocats, médecins, artistes, entrepreneurs.
Nous ne laisserons pas venir le silence ni l’oubli sur les crimes commis en juillet 2014 par des responsables israéliens, ni ceux commis avant, ou après.
Nous voulons que tous les politiciens au pouvoir en Israël, et tous les responsables de l’armée israélienne, soient convoqués devant un tribunal international pour y être jugés et condamnés.
Jugés et condamnés pour avoir enfermé les Gazouis dans une enclave, les avoir soumis à un embargo inhumain et finalement les avoir agressé et massacré par centaines et par milliers avec des armes barbares. Jugés et condamnés pour avoir tué plus de mille cinq cent civils, hommes, vieillards, femmes et enfants et en avoir blessé plusieurs autres milliers, dont la majorité ne survivront pas aux atroces mutilations qui leur ont été infligées.
Nous voulons que les responsables politiques et militaires soient arrêtés et traînés devant un tribunal, mais pas seulement eux.
Nous voulons savoir qui a donné l’ordre de tirer des obus sur des enfants à la plage. Et qui a tiré. Qui a donné l’ordre de bombarder des écoles, des hôpitaux, et qui a bombardé. Qui a donné l’ordre de mitrailler des ambulances et qui a commis l’acte.
Qui a tué des civils désarmés tel jour, à tel endroit. Tous sont responsables lorsqu’ils commettent un crime, tous doivent être jugés, homme par homme, soldat par soldat.
Ce sont la des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, commis avec une intention génocidaire.

Il n’y a pas de prescription pour de tels crimes.
Aussi, nous, qui sommes des gens ordinaires, n’oublierons jamais et poursuivrons ces criminels jusqu’à ce que justice soit rendue.
Nous tenons pour responsable de l’exécution de ce devoir de justice nos propres gouvernements, qui peuvent prendre les dispositions nécessaires afin que les criminels soient livrés à la justice.
Nous soutenons la plainte déposée par les autorités palestiniennes auprès du tribunal Pénal International.
Pour signer la pétition:
http://www.petitions24.net/un_tribunal_de_nuremberg_pour_les_criminels_israeliens
————–
Nós, abaixo-assinados, somos gente comum, trabalhadores, operários, empregodos, professores, artesãos, advogados, médicos, artistas, empresários.
Não deixaremos que venha o silêncio nem o esquecimento dos crimes de cometidos em julho de 2014 por responsáveis israelenses, nem os cometidos antes, ou depois.
Queremos que todos os políticos no poder em Israel e todos os responsáveis do exército israelense sejam convocados diante de um tribunal internacional para serem aí julgados e condenados.
Julgados e condenados por haverem confinado os habitantes de Gaza num enclave, por tê-los submetido a um embargo desumano e finalmente agredido e massacrado às centenas e aos milhares com armas terríveis. Julgados e condenados por terem assassinado mais de mil e quinhentos civis, homens, pessoas idosas, mulheres e crianças, e por terem ferido mais outros vários milhares, cuja maioria não sobreviverá às atrozes mutilações que lhes foram infligidas.
Queremos que os responsáveis políticos e militares sejam presos e levados diante de um tribunal, mas não apenas eles.
Queremos saber quem deu a ordem de lançar bombas contra crianaças na praia. E quem atirou. Quem deu a ordem para bombardear escolas, hospitais, e quem bombardeou. Quem deu a ordem para metralhar ambulâncias e quem cometeu o ato.
Quem matou civis desarmados , no dia ta,l em tal lugar. Todos são responsáveis quando cometem crime, todos devem ser julgados, homem por homem, soldado por soldado.
Trata-se de crimes de guerra, crimes contra a humanidade, cometidos com uma intenção genocida.
Não há prescrição para tais crimes.
Outrossim, nós que somos pessoas comuns, nunca vamos esquecer, e perseguiremos esses criminosos até que justiça seja feita.
Entendemos como responsável pela execução deste dever de justiça nossos próprios governos, que podem tomar as disposições necessárias para que os criminosos sejam entregues à justiça.
Apoiamos a queixa depositada pelas autoridades palestinas junto ao Tribunal Penal Internacional.
Para assinar a petição:
http://www.petitions24.net/un_tribunal_de_nuremberg_pour_les_criminels_israeliens
———-
We, the undersigned, are ordinary people: workers, labourers, employees, teachers, artisans, lawyers, doctors, artists, businessmen and women.
We will not allow a shroud of silence to descend upon the crimes committed in July of 2014 by Israeli leaders, nor those committed before or after this date.
We want to have all politicians in power in Israel and all those accountable within the Israeli army convened before an International Court of Justice for judgement and sentencing.
Judged and sentenced for having hemmed in the Gazans, subjecting them to an inhuman embargo and having attacked and massacred them by the hundreds and thousands with barbaric arms. Judged and sentenced for having killed over one thousand five hundred civilians, men, women and children, the elderly, and injuring several thousand more, the majority of whom will perish in the aftermath of atrocious mutilations inflicted upon them.
We want to have the political and military leaders arrested and brought before a tribunal, but not them alone.
We want to know who gave orders to fire bombshells at the children on the beach. And who fired. Who gave orders to bomb schools, hospitals, and who did the bombing. Who gave orders to machine-gun ambulances and who did the gunning.
Who killed unarmed civilians on a given day at a given spot? They are accountable when committing a crime, they all must be judged, man par man, soldier by soldier.
These are war crimes, crimes against humanity committed with the clear intent of genocide.
There exists no statute of limitations for such crimes.
Hence, we, who are ordinary people, will never forget and will pursue these criminals until justice has been done.
We hold our own governments liable for performing their duty to do justice, for they can respectively take the required action for bringing the criminals before the court.
We support the claim lodged by the Palestinian Authorities before the International Criminal Court of Justice.
Sign the petition:
http://www.petitions24.net/un_tribunal_de_nuremberg_pour_les_criminels_israeliens